Le concept du déficit foncier représente un dispositif judicieux pour investir dans la pierre. L’investissement en déficit foncier permet de recourir à un achat immobilier en profitant d’une réduction des impôts sur le revenu de l’investisseur.

L’immobilier est depuis toujours, à juste titre, un secteur prisé par les investisseurs, et ce malgré la fiscalité qui s’y rattache. Rappelons que les revenus fonciers sont taxés au taux marginal d’imposition et soumis aux prélèvements sociaux. L’investissement en déficit foncier prend tout son sens puisqu’il permet de recourir à un achat dans l’immobilier et de profiter d’un avantage fiscal important.

Définition :

Le principe est simple et consiste à imputer le déficit foncier :
– sur les revenus fonciers existants ;
– puis sur le revenu global, dans la limite de 10 700€ sur le revenu global de l’investisseur.

Par ailleurs, sont aussi déductibles un certain nombre de charges liées à la gestion du bien, à l’entretien et la réparation de l’immeuble, ainsi que les intérêts d’emprunt (ces derniers sont déductibles uniquement des loyers, ils ne peuvent créer de déficit sur le revenu global, mais peuvent néanmoins être reportés sur l’année suivante).
Ce mécanisme relève du droit commun et le gain fiscal engendré n’est pas soumis au plafonnement global des niches fiscales. De plus, le déficit foncier peut venir en complément d’autres dispositifs de défiscalisation comme la loi Pinel, alors même que l’investisseur a atteint « le plein fiscal » (actuellement fixé à 10 000€).

Il n’y a aucune contrainte particulière hormis que le bien soit loué, et aucun plafond de déduction